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Nos recherches

Nous nous intéressons à la manière dont les expériences vécues au début de la vie, les traits de caractère et la neurobiologie se croisent pour influencer le développement des dépendances et des troubles liés aux dépendances. Nos hypothèses de travail adoptent des perspectives dimensionnelles et évaluent si les facteurs de risque étudiés sont spécifiques à une maladie ou transdiagnostiques.

Nos travaux influents comprennent le développement et la validation d'une nouvelle méthode pour diminuer rapidement la synthèse de la dopamine, la première indication que les personnes à risque de dépendance présentent des réponses dopaminergiques altérées lorsqu'elles prennent des drogues, et la démonstration de la neuroplasticité humaine après la consommation de drogues et des événements éprouvants de la vie.

La plupart de ces études sont menées chez l'homme. Elles bénéficient des installations de neuroimagerie fonctionnelle de l'Institut neurologique de Montréal (INM) et de collaborations avec des collègues de McGill, de l'Université de Montréal et de l'Université Laval qui se spécialisent dans les groupes suivis longitudinalement. Ensemble, cela nous permet (i) de mener des études transversales chez des volontaires de la communauté générale et (ii) d'intégrer des informations biopsychosociales acquises prospectivement auprès de jeunes suivis depuis la naissance. 

Neuroimagerie

Nous utilisons la tomographie par émission de positrons (TEP) pour mesurer les processus épigénétiques et les caractéristiques des systèmes dopamine, glutamate et sérotonine dans diverses populations. Cette méthode est complétée par l'imagerie par résonance magnétique pour mesurer les caractéristiques structurelles (morphologie, connectivité anatomique, etc.) et les activations cérébrales indépendantes des neurotransmetteurs.

Neuroimagerie

Nous utilisons la tomographie par émission de positrons (TEP) pour mesurer les processus épigénétiques et les caractéristiques des systèmes dopamine, glutamate et sérotonine dans diverses populations. Cette méthode est complétée par l'imagerie par résonance magnétique pour mesurer les caractéristiques structurelles (morphologie, connectivité anatomique, etc.) et les activations cérébrales indépendantes des neurotransmetteurs.

Trajectoires de vie

Grâce à des collaborations avec des collègues à travers tout le Québec (Ashley Wazana, Michael Meaney, Jean Séguin, Natalie Castellanos-Ryan, Michel Boivin, Patricia Conrod), nous étudions les trajectoires de développement (biologiques et comportementales) jusqu'à diverses conditions couramment comorbides (p. ex. troubles de l'humeur, d'anxiété et de toxicomanie) et les psychoses. 

Adversité au début de la vie

Le traumatisme survenu pendant l'enfance est le facteur de risque transdiagnostique prototypique de presque tous les problèmes psychiatriques. Nous étudions ces effets depuis plus de 30 ans, d'abord de manière isolée, puis plus récemment en combinaison avec d'autres facteurs de risque.

Génétique et épigénétique

Il s'agit d'un domaine relativement nouveau pour nous. Cependant, des collaborations récentes avec Cecilia Flores (McGill et Institut Douglas) nous ont permis d'identifier les effets importants d'une mutation génétique unique sur le développement du cerveau et le comportement. Des collaborations ultérieures avec Jacob Hooker (Harvard) ont permis d'étudier les processus épigénétiques dans le cerveau humain, en utilisant le premier traceur TEP pour les HDAC.

Biopsychosocial

Les courants de recherche évoqués ci-dessus ont récemment convergé, ce qui nous permet d'étudier comment les expériences vécues au début de la vie, les traits de caractère et la neurobiologie se combinent dans la santé, la maladie et la guérison.

Nos méthodologies

Biopsychosocial

Les courants de recherche évoqués ci-dessus ont récemment convergé, ce qui nous permet d'étudier comment les expériences vécues au début de la vie, les traits de caractère et la neurobiologie se combinent dans la santé, la maladie et la guérison.

Adversité au début de la vie

Le traumatisme survenu pendant l'enfance est le facteur de risque transdiagnostique prototypique de presque tous les problèmes psychiatriques. Nous étudions ces effets depuis plus de 30 ans, d'abord de manière isolée, puis plus récemment en combinaison avec d'autres facteurs de risque.

Génétique et épigénétique

Il s'agit d'un domaine relativement nouveau pour nous. Cependant, des collaborations récentes avec Cecilia Flores (McGill et Institut Douglas) nous ont permis d'identifier les effets importants d'une mutation génétique unique sur le développement du cerveau et le comportement. Des collaborations ultérieures avec Jacob Hooker (Harvard) ont permis d'étudier les processus épigénétiques dans le cerveau humain, en utilisant le premier traceur TEP pour les HDAC.

Trajectoires de vie

Grâce à des collaborations avec des collègues à travers tout le Québec (Ashley Wazana, Michael Meaney, Jean Séguin, Natalie Castellanos-Ryan, Michel Boivin, Patricia Conrod), nous étudions les trajectoires de développement (biologiques et comportementales) jusqu'à diverses conditions couramment comorbides (p. ex. troubles de l'humeur, d'anxiété et de toxicomanie) et les psychoses.

Neuroimagerie

Nous utilisons la tomographie par émission de positrons (TEP) pour mesurer les processus épigénétiques et les caractéristiques des systèmes dopamine, glutamate et sérotonine dans diverses populations. Cette méthode est complétée par l'imagerie par résonance magnétique pour mesurer les caractéristiques structurelles (morphologie, connectivité anatomique, etc.) et les activations cérébrales indépendantes des neurotransmetteurs.

Neuroplasticité

Nous avons documenté les réponses dopaminergiques conditionnées et sensibilisées chez l'homme et la manière dont ces effets évoluent après une consommation de substances de plus en plus importante.

Nos projets

Modèle à trois facteurs des troubles précoces couramment comorbides

Dans une étude TEP de jeunes suivis depuis la naissance (n=52), une combinaison d'adversité au début de la vie, de traits comportementaux hautement externalisés et d'une faible disponibilité des autorécepteurs de la dopamine dans le mésencéphale a permis de prédire, avec une précision de plus de 90 %, les antécédents à vie de troubles précoces couramment comorbides. Un financement de l'IRSC a été obtenu pour effectuer des examens TEP de suivi et doubler approximativement la taille de l'échantillon.

Effets comportementaux de la transmission de la dopamine chez l'homme

Une série d'études TEP et d'inhibition de la synthèse de la dopamine nous a permis de tester les hypothèses corrélationnelles et causales chez l'homme. Ensemble, ces études ont abordé des questions fondamentales en psychologie, en neurobiologie comportementale et en toxicomanie, indiquant que (a) le plaisir n'est pas nécessaire pour modifier les états motivationnels, (b) la neurobiologie n'est pas la même, et (c) puisque la dopamine affecte la motivation à rechercher la récompense de la drogue mais n'est pas étroitement liée au plaisir induit par la drogue, les traitements de la toxicomanie bénéficieront probablement d'une composante dopaminergique et nous comprenons maintenant pourquoi cela ne s'est pas avéré suffisant.

Nos projets

Politique publique

L'application des connaissances fait partie de notre travail depuis plus d'une décennie. En prenant le temps d'intégrer les connaissances requises, nous avons pu présenter les implications sociales de la recherche en neurosciences comportementales à des spécialistes de la politique non publique. Combler ces fossés disciplinaires est devenu un plaisir inattendu.

Nos projets